mardi 2 août 2011

Amour et fidélité


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Dans la majorité des pays du monde, on choisit de vivre en couple. La définition de celui-ci est de plus en plus large : couple hétérosexuel légitime ou illégitime, couple gay ou lesbien, ... , mais la condamnation de l'infidélité s'avère assez universelle.Tout d'abord, un peu de vocabulaire :

Conformément à la notion d'out-group, la fidélité, comme tout concept, peut se définir par la négative : être fidèle, c'est ne pas être infidèle ... Et l'on définit généralement l'infidélité comme le fait d'avoir des relations sexuelles avec une autre personne que son partenaire habituel. Nous resterons donc sur cette idée, même si elle mériterait d'être nuancée.

Volonté ou contrainte ?

La réponse est simple pour les personnes mariées, l'adultère s'avérant exclu par la loi : la fidélité est certes ici une manifestation de la volonté - puisqu'il y a contrat - mais aussi une contrainte, car elle se révèle imposée ... L'adultère constitue une faute susceptible d'entraîner le prononcé du divorce. Et l'on peut raisonnablement penser que le désir d'assurer juridiquement la fidélité est l'une des principales raisons qui poussent à se marier. En résumé, elle s'avère ici plus une obligation juridique qu'une marque d'amour.

La fidélité, une obligation morale ?

Nous sortons ici de la disposition juridique. La manifestation de volonté se traduit par une obligation de nature différente, très souvent celle qui va résulter du serment que l'on choisit dans le cadre d'une religion donnée. Toute infidélité devient alors répréhensible sur un plan moral - mais aussi généralement juridique, l'aspect religieux s'accompagnant d'un mariage civil. Pour les croyants, cela ira par exemple jusqu'à les exclure d'une nouvelle cérémonie religieuse.

La fidélité en tant que promesse :

Il existe une formalisation privée de la notion de fidélité, à côté de la publicité que représente une consécration religieuse : on se limite à donner sa parole. Or, une promesse doit être tenue ... Mais quelle sanction risque-t'on ici ? Nous ne sommes plus dans le cadre du droit civil, ni dans celui du droit canon ... La décision appartient au bénéficiaire de cette promesse : il pourra s'agir par exemple d'une '' scène '' , voire une rupture de la vie commune ... mais il peut très bien n'y avoir aucun désir de sanctionner.

Peut - être par réalisme pour les uns, par naïveté pour les autres, on se jure souvent fidélité pour un temps ou pour la vie, car il n'y a pas d'amour sans promesses ...

La fidélité en tant que frustration :

Rester fidèle est toujours frustrant. Reconnaissons en effet qu'une occasion sexuelle, voire amoureuse, finit toujours par se présenter : la repousser constitue donc une frustration. Attention d'ailleurs à l'envie contraire d'y céder, car s'il se révèle que tout cela n'était qu'impression fallacieuse, une frustration - certes différente dans son origine, mais tout aussi réelle - sera là encore présente !

Les frustrations font progresser les relations interpersonnelles : celles-ci seraient en effet impossibles si nos pulsions ne rencontraient aucune barrière.

Cette frustration est une véritable preuve d'amour !

La fidélité s'inscrit souvent dans un système d'obligations car, au fond, elle n'a peut-être pas de lien indissociable avec l'amour ...

Au commencement de celui-ci, fidélité ne rime pas avec frustration : elle s'avère quasiment évidente et ne pose donc aucun problème.

Avec le temps, cet amour cesse de '' rendre aveugle '' et l'on voit de nouveau autour de soi. La libido redevient curieuse, ce qui déclenche un risque d'infidélités.

On peut alors se demander si ne pas succomber signifie que l'on est amoureux. La réponse ne s'avère pas simple ... Ce qui est certain, c'est que l'on respecte l'engagement pris : mais cette attitude n'est quand même pas à elle seule de l'amour ...

Une infidélité crée souvent des dommages : les épargner à la personne avec laquelle on vit ne serait-il pas de l'amour ?

Il arrive pour finir que les infidélités ne sortent jamais de nos têtes. En sont-elles alors encore, ou cette liberté nous est-elle reconnue ?

Praticien du développement personnel depuis l'année 2000 - oui, déjà ! - j'apporte mon écoute et une aide personnalisée aussi bien aux adultes qu'aux adolescents.

Je peux aussi les faire bénéficier de mon expérience parallèle de pédagogue dans l'enseignement supérieur, ainsi que de dix huit années d'activité au sein de milieux professionnels variés.

Mes conseils concernent aussi bien la sphère intime que la vie au travail ou le coaching des études.

Amour et fidélité
source : contenu-gratuit.com

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